La Malaisie. Une agréable surprise.

La Malaisie n’était pas dans la liste des pays qu’on souhaitait visiter. C’est le hasard du billet d’avion Tour du Monde qui l’a invitée, puisque l’agence nous proposait, pour obtenir un tarif intéressant, d’arriver en Asie du Sud-Est par Kuala Lumpur et d’en repartir de Bangkok.

Qu’à cela ne tienne, on ajoute donc 2 ou 3 semaines en Malaisie à notre itinéraire.

Et bien on y passera finalement 1 mois ! Car il fait bon vivre en Malaisie !

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Qu'est-ce qu'on a fait dans ce beau pays ?

- Les 3 jours prévus à Kuala Lumpur se sont transformés en 6 jours. Nous étions très bien logés, dans une résidence avec piscine, entre Bukit Bintang et China Town. Tout était très facilement accessible, surtout grâce aux bus gratuits du centre. On a donc prolongé cet instant confort qui faisait du bien après 4 semaines au Sri Lanka en compagnie d’un peu trop d’insectes à notre goût 😬🕷

Au programme, balade au pied de la tour Menara et dans le KLCC Park pour admirer les tours Petronas, de jour comme de nuit, déambulations dans les quartiers chinois, indiens et à Bukit Bintang, visite de la mosquée nationale, découverte des Batu Caves.

Les tours jumelles Petronas, entre autres, depuis le KLCC Park.

- Puis direction Malacca, jolie ville classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. On goutte à de drôles de mets et on s’amuse des trishaws, ces célèbres vélos porteurs décorés de Hello Kitty ou La Reine des Neiges, musique techno à fond.

Mais ce qui a rendu ce séjour à Malacca exceptionnel, c’est la rencontre avec la famille du logement où nous étions, Wayfarer guest house. La propriétaire nous a reçu comme des rois, nous proposant de passer une après-midi avec une amie et sa fille pour nous parler de l’école en Malaisie (pour aider Tom à écrire son article), ou encore nous invitant à la plage en famille un matin (avec petit déj' typique pris sur le chemin) … bref, exactement le genre d’instants qu’on recherche à travers ce voyage.

Le street art et le Dutch Square.

- On change ensuite ponctuellement de pays pour passer à Singapour.

Là, c’est un peu la douche froide. On arrive à la frontière, après plusieurs heures de route. Le chauffeur nous expédie hors du bus pour passer l’immigration malaisienne. Jusque là tout va bien. On remonte dans le bus puis on arrive un peu plus loin à la douane singapourienne. Réexpédition par le chauffeur qui parle anglais avec un accent à couper au couteau (et qui nous parle d’ailleurs malaisien, le plus souvent !). Le passage à la douane prend du temps. Ça n’avance pas devant nous.

Finalement, après avoir enfin validé nos passeports, on ressort et on découvre … que notre bus ne nous a pas attendu ! On se retrouve avec un autre couple (on était 7 dans le bus à la base, je pense qu’une seule personne a pu remonter dedans !) à devoir emprunter un nouveau bus (et à payer du rab) pour pouvoir finir le trajet jusqu’au centre de Singapour … et aller ensuite à l’hôtel, de nuit, par une belle météo pluvieuse 😤.

Heureusement, on a quand même bien profité de Singapour durant notre bref séjour (3 jours au lieu de 5, car les logements étaient très chers et tout était plein).

Plus d'info sur Singapour ici.

Les Super Trees de Garden by the Bay.

- On remonte ensuite une nuit à Kuala Lumpur, pour continuer le lendemain vers Ipoh, ville sans charme mais dont le street art et les nombreux stands de nourriture en tout genre remontent le niveau !

Nous restons 5 jours, ce qui est un peu trop, mais on a trouvé une auberge très sympa dans laquelle il fait bon se poser pour vivre un quotidien tranquille, un peu comme à la maison.

Ipoh, réputée pour son street art mettant en scène le visiteur.

- Après un trajet en bus et un saut de puce en ferry (10 petites minutes !), on rejoint l’île de Penang. On passe 5 jours à Georgetown, la ville principale de l’île, et on rencontre une famille canadienne, également en tour du monde. De très bons moments, entre street art, street food et partage d’expériences 😃.

Les différentes facettes de Georgetown.

- En enfin, on s’installe presque une semaine sur l’île de Langkawi, pour une session plage/farniente (sans oublier la scolarité de Tom, tout de même 🤓). Une fois de plus, le propriétaire de notre logement est adorable et on en apprend un peu plus sur la vie en Malaisie.

Les plages sont belles et la nature est préservée sur une grande partie de l’île. Seul point noir, pas de transports en commun et l’île est assez grande. On limite donc les déplacements sinon notre budget Grab va exploser !

Plage de Pantai Tengah. Et un petit singe sur un cocotier 😂.

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Ce qu'on retient de la Malaisie

Si le pays nous a plu, c’est d’abord pour la diversité de ses paysages : des villes modernes, des villes charmantes, une jungle de palmiers à perte de vue, des plages, dont certaines n’ont rien à envier à la Thaïlande, il y en a pour tous les goûts et le pays est suffisamment petit pour être parcouru sur toute sa hauteur en quelques semaines (nous ne sommes pas allés sur la côte Est car, en raison de la mousson, les lieux d'intérêt étaient fermés).

Mais on retient aussi et surtout les qualités de sa population. Les malaisiens sont calmes, respectueux, civilisés.

Bien sûr, on notera des différences culturelles auxquelles on ne se fera jamais : il est bien vu de roter et de manger en faisant du bruit.

Donc, lorsqu’on est rentré dans cette supérette pour acheter des mochis glacés et que les vendeuses, assises juste à côté de nous, ont déballé leurs 3 ou 4 rots d’affilée, ça nous a coupé la chique et on a fait demi-tour 🥴.

On ressent une culture asiatique à n’en pas douter : la street food partout, le côté farfelu, à la japonaise, avec des objets insolites, des robots serveurs, des trishaws, on se déchausse pour entrer dans les maisons ...

Mais malgré cette culture asiatique, on trouve tout de même beaucoup de similitudes avec l’Occident. Les standards de confort sont semblables aux nôtres et on sent que les malaisiens vivent bien. Evidemment, certains sont pauvres et on voit cohabiter des personnes très modernes et aisées avec des gens plus simples, qui semblent vivre à une autre époque. Mais globalement, le niveau de vie est plutôt élevé. D’après un habitant rencontré à Langkawi, environ 80% des malaisiens ont un salaire « élevé », alors qu’une petite partie a un revenu « faible » et le taux de chômage est bas.

L’autre aspect qu'on aime ici, c’est le melting-pot culturel. Il y a une forte population chinoise et indienne, mêlée aux malais d’origine (d’où les 3 langues proposées selon les écoles).

Les religions sont également variées : beaucoup de provinces sont majoritairement musulmanes, la plupart des femmes et filles sont voilées. Il existe d’ailleurs des wagons réservés aux femmes et enfants dans certains transports publics. L’appel à la prière résonne dans les villes plusieurs fois par jour. A côté de ça, on trouve des temples bouddhistes et hindouistes, ainsi que des églises un peu partout.

Et tout ce petit monde cohabite à merveille !

Côté nourriture, on a testé pas mal de choses, plus ou moins bonnes. Des tambun biscuits (bof), du dodol panas, des egg waffles 👍, de la glace au durian 👎, des oeufs de cent ans (rassurez-vous, ils n’ont pas vraiment cent ans !), mais au bout d’un mois, un constat : on est en manque de légumes 🥲🥬🫑🥕 !!!

Enfin, on note une différence avec l’Afrique du Sud et le Sri Lanka : ici les gens portent presque tous un masque contre le Covid. D’ailleurs, ils sont super bien conçus ! J’avais même envie d’en acheter alors qu’on en a largement assez pour le moment ! Mais tous ces tons pastels et leur forme adéquate me faisaient envie 😊.

Mom a aimé :

- la jungle de palmiers (même si on fera abstraction de l’aspect écolo #déforestation 😧),

- la gentillesse des gens

- la variété de choses à voir/faire (street art, food, villes contemporaines, nature, plages …)

- les masques chirurgicaux 😷

Mom n'a pas aimé :

- le chauffeur de bus Malacca-Singapour

- les pâtisseries (les tambun biscuits, les gâteaux plein de crème ou trop sucrés), snif 🥲

- les vendeurs(euses) qui, souvent, vous ignorent dans les magasins

Tom a aimé :

- les gens plutôt sympa

- l’absence de chiens errants (ou presque)

- les villes modernes

- la rencontre avec une autre famille de voyageurs

Tom n'a pas aimé :

- les gens qui rotent

- l’hôtel de Georgetown (car sale et dans un environnement bruyant)

- le bateau (Tom déteste prendre le bateau … 🚤)

Et pour l'aspect pratique :

Tout le monde ou presque parle anglais, même les enfants, ce qui facilite les choses.

Le pays est bien développé, il est facile de s’y déplacer, en train, en bus privé tout confort, en bateau ...

Pour les déplacements en ville, on peut utiliser l'appli Grab, c'est facile et pas cher (à noter qu’Uber n’est plus présent en Asie du Sud-Est depuis quelques années).

Beaucoup de choses se paient en cash, mais on peut tout de même utiliser la CB dans les supermarchés et certains commerces.

Le coût de la vie est bas dans l'ensemble : Grab, essence (même chiffres qu’en France, mais ce ne sont pas des euros mais des ringgits !) nourriture locale, logements.

Pour d’autres produits, les prix sont presque équivalents aux nôtres : vêtements / maroquinerie, électronique, certains fruits et légumes. Le lait est même plus cher qu’en France.

Dans les boutiques de vêtements, comme nous sommes sur les collections automne-hiver en ce moment, on trouve des doudounes, des pulls, des t-shirts bien chauds … on n’a pas encore trouvé qui était la clientèle pour ces articles, vu les températures dans tout le pays !

Côté météo justement, un peu comme au Sri Lanka, le temps n’était pas exactement ce qui était prévu. On sent le changement climatique et alors qu’on est censé être dans une période sèche, les pluies sont plus présentes qu’il y a quelques années. Bon, ceci dit, la Malaisie est un pays régulièrement arrosé, donc ça n’était pas une surprise non plus. Les averses sont fortes et courtes, plutôt l’après-midi.

Il y a eu pas mal de jours couverts également. Ce qui était finalement une bonne chose, car lorsqu’il fait beau, la chaleur est difficilement supportable. L’humidité ambiante la rend pesante (même par temps gris, on dégouline dès qu’on fait 100 m).

Cette chaleur intense est d’ailleurs ce qui nous a parfois ralenti dans nos visites … on se sent tout mou 🥵 !

LA PETITE ANECDOTE :

Mention spéciale au chauffeur de Grab qui s’arrête en chemin (sur un trajet d’1/2h) pour boire un café et faire pipi 😆 !